La CNS est à la recherche de bénévoles pour recueillir des données sur les précipitations
Avez-vous déjà songé à œuvrer dans le domaine de la conservation naturelle, même si vous n’avez pas beaucoup de temps libre et que vous ne savez pas comment vous y prendre ? Dans ce cas, la Conservation de la Nation Sud pourrait avoir l’occasion idéal pour vous ! C’est facile, ça ne demande pas beaucoup de temps et c’est gratifiant.
La CNS dispose de 20 pluviomètres répartis sur son territoire de 4 384 km2 qui s’étend de Brockville à Plantagenet. Vous pourriez être responsable de l’un de ces appareils qui servent à recueillir les données sur les précipitations.
« Plus nous avons de points de collecte sur notre territoire, plus nos données seront précises » a précisé la technicienne principale en pêche et en ressources de la faune à la CNS, Naomi Langlois-Anderson. « Nous sommes à la recherche de bénévoles pour nous aider à améliorer nos systèmes de prévision et d’alerte en cas d’inondation et de sécheresse ».
Les pluviomètres en plastique transparent sont faciles à manipuler et servent à analyser de façon continue les conditions sur le basin versant et à prévoir les inondations et les sécheresses le long de la rivière Nation Sud et de ses affluents.
Afin de compléter les données recueillies par les membres de son personnel, la CNS a mis sur pied, il y a une dizaine d’années, un réseau de rapporteurs composé de propriétaires fonciers bénévoles. La CNS est maintenant affiliée au réseau CoCoRaHS (Canada, the Community Collaborative Rain, Hail and Snow) qui relie entre eux les bénévoles qui recueillent quotidiennement des données sur les précipitations dans leurs communautés.
Le kit de surveillance de la météo renferme des informations de base, un pluviomètre et du matériel de montage. Diverses options de formation offertes par le réseau CoCoRaHS et des séminaires occasionnels sont également disponibles.
Il est préférable d’installer les pluviomètres dans un endroit accessible et loin des arbres et des bâtiments qui peuvent avoir un impact sur les précipitations. Ces appareils peuvent être installés sur une clôture, mais l’ouverture doit être orientée vers le haut. On doit également s’assurer que l’intérieur des pluviomètres est à l’abri du gel.
Les choses ont changé depuis 10 ans. Les données sont maintenant téléchargées sur un site Web qui permet aux participants de consulter les informations recueillies à la grandeur du Canada, des États-Unis et aux Bermudes. Il existe même une application pour les téléphones intelligents qui accélère le téléchargement des données.
À l’heure actuelle, plusieurs partenaires municipaux de la CNS disposent d’un pluviomètre qui aide à prévoir les inondations et les conditions météorologiques. Grâce à ces données, il est plus facile d’émettre des avis d’inondation et de fermeture de routes. La surveillance permet également de prescrire des mesures de conservation de l’eau en cas de sécheresse.
« Relever des données sur les précipitations est un moyen facile pour les résidants de jouer un rôle actif dans la surveillance et la gestion de leur environnement » a conclu Mme Langlois-Anderson.
Pour plus d’information : Naomi Langlois-Anderson, CNS, 877-984-2948, poste 250. nlanglois-anderson@nation.on.ca