Relâchement de guêpes contre l’agrile du frêne
Combattre le feu par le feu, voici comment la Conservation de la Nation Sud (CNS) aide à lutter contre l’agrile du frêne en libérant un insecte contre un autre.
Dans ce cas deux variétés de guêpes parasites, inoffensives pour les humains, va attaquer l'foreur avant qu'il n'émerge.
C'est le dernier projet de gestion de l’agrile du frêne dans lequel la CNS s’implique, sous la direction du Service canadien des forêts et avec le soutien financier de Ressources naturelles Canada.
L'agrile du frêne est un coléoptère envahissant, originaire d'Asie, qui a d'abord été détecté en Amérique du Nord en 2002. Depuis son arrivée, il a tué des dizaines de millions de frênes.
« Malgré les meilleurs efforts, ces espèces envahissantes continuent de se propager, causant des dommages économiques et écologiques considérables, a déclaré Pat Piitz, chef d'équipe, Propriétés. Notre région a déjà vu la perte de milliers d'arbres. »
Dans le cadre des efforts de contrôle, ces guêpes non-piquantes de 1 mm ont été relâchées dans une zone contrôlée sur l'une des propriétés de la CNS le long de la route 138, près de Moose Creek. Ces guêpes sont relâchées toutes les deux semaines et travaillent pour lutter contre la propagation de l'agrile du frêne; nous savons que l’une de ces deux espèces de guêpe mange les oeufs de l'agrile tandis que l'autre se nourrit de ses larves. Ces deux variétés d’insectes ont une forte affinité pour l'envahisseur.
L’aire de conservation Two Creeks, le long de l'autoroute 2 près d'Iroquois, servira l'année prochaine de point de relâche supplémentaire.
Les guêpes sont élevées dans une installation du Michigan qui fournit des guêpes à 26 états, à l’Ontario et au Québec et sont aussi maintenant élevés dans un laboratoire à Sault Ste. Marie.
M. Piitz a indiqué qu’après deux ans, la CNS recevrait une estimation des populations pour les guêpes et les scarabées cibles; Après trois ans, des frênes seront abattus afin d’examiner les larves parasitées.
« Des activités de gestion des espèces envahissantes comme celles-ci nous aident à protéger l'écologie naturelle des écosystèmes et de la biodiversité dans notre région, a ajouté M. Piitz. Nous espérons que cet effort sera un autre moyen de repousser l’agrile du frêne. »
POUR PLUS D’INFORMATION : Pat Piitz, 1-877-984-2948, poste 306, ppiitz@nation.on.ca.
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